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WINE IN PARIS
9 juin 2011

Je suis une fricotine

Je suis une fricotine…  STOP! J arrête immédiatement les gros malins qui s’imaginent lire entre les lignes et qui, très fiers d’eux, chantonnent railleusement un vieil air de Mylène Farmer dont je tairai les paroles... Non, non, je ne suis pas libertine, j’ai bien dit "fricotine", qui fricote, en bonne épicurienne urbaine. 

Effectivement, ces jours-ci je vis une vraie boulimie de revues. De chocolat aussi, mais surtout de revues. Parmi la pile affalée au pied de mon lit, s’échappe une bouche recouverte de gloss, l’appétissante couverture du dernier numéro du magazine Fricote. Dans le dit numéro, on fait l’apologie de la « Street Food », on raconte comment le « Take Away » est devenu assurément tendance et que finalement, même les plus grands peuvent avoir une démarche « gastrosandwichstique » totalement assumée.*

Mais pour ma part, je n’aime pas trop grignoter debout. Certes, j’aime courir dans le métro, râler quand on me bouscule et faire une course imaginaire avec le jeune homme aux écouteurs enfoncés dans les oreilles, mais pas nécessairement avec sandwich Subway à la main. En réalité, je préfère transposer la cuisine de rue à la maison, faire en sorte que la Street Food devienne une Home Food, mais à la parisienne bien sûr. Pour cela rien de tel qu’un traditionnel jambon-beurre…

logo-Fricote

La description de la scène s’impose : dans une ambiance plateau-télé très détendue, le poste branché sur votre émission préférée (si c’est NCIS, ce n’est pas grave), vous préparez votre repas de fin gourmet. Très simplement, vous découpez un gros morceau d’une baguette Monge encore chaude, tout droit sortie du four de chez Kayser, vous la tartinez délicatement d’une couche de beurre Bordier et vous y glissez une tranche d’un jambon extra et quelques lamelles d’un comté vieux dégoté chez Androuet (la petite gourmandise en sus).  

Un tableau (presque) parfait ? Ne seriez-vous pas sur le point d’oublier quelque chose ? Mais enfin ! Qu’allons-nous boire avec cet exemplaire parisien?

Pour les plus franchouillards, un verre de Brouilly bien frais est de rigueur, à condition que le Gamay ait été vinifié avec soin. On peut également s’essayer à la dégustation d’un Arbois Pupillin de chez Pierre Overnoy, pour sa fraîcheur, ses épices et sa douce légèreté… Grand moment de finesse assuré ! Ceux qui rêvent de sortir des sentiers battus pourront se délecter d’un verre de Tio Pepe dont les arômes d'amandes et la minéralité rehaussent à merveille le goût prononcé du Comté vieux. Et enfin, ceux pour qui le luxe absolu est de boire de grandes choses avec des mets simples, osez un accord décalé avec un Champagne Jacquesson 734, gras et volumineux, à la bulle onctueuse

Mais vous ? Que boiriez-vous avec le parisien de vos rêves (le sandwich évidemment…) ? Pardon, je n’ai pas bien entendu ? Ah ! Une bonne binouze… Mais pourquoi pas après tout !


Fricote, L’épicurien Urbain

www.fricote.fr

Fricote parait tous les 3 mois. J’avais eu un coup de cœur pour le #1, mais, tête en l’air que je suis, j’ai manqué de peu le #2, et c’est donc ravie que j’ai tenue entre mes mains le #3, fraichement sorti de l’imprimerie. Comme quoi, on ne commet jamais deux fois la même erreur !

Je fronce cependant les sourcils… Ils devraient tout de même fricoter un peu plus avec le vin !

Quelques adresses pour les ingrédients :

www.maison-kayser.com

www.lebeurrebordier.com

www.androuet.com

* Voir l'interview de Thierry Marx

** Bu récemment en très bonne compagnie aux fines gueules (voir ici)

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Commentaires
P
@ Nicolas : Je n'ai jamais goûter les chocolats de Patrick Roger! QUelle honte!<br /> A faire apparemment. En tant que grande amatrice, mais surtout grande consommatrice de chocolat... je ne saurais te contredire!
N
Le chocolat c est un sujet qui mérite un article pour tous les amateurs de chocolat au mois de juin .<br /> La route du chocolat de paloma doit être TRES TRES interressante .<br /> La baguette kayser , le beurre bordier , la tablette de chocolat de Patrick Roger c est aussi bien que le petit parisien .
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